En cette période de fin d’année où un grand nombre d’entre nous s’efforce de fêter Noël et la saint-Sylvestre dans la joie, comment ne pas être, de nouveau, profondément indignés et révoltés de savoir que de nombreux chiens et chats se font euthanasier dans toutes les fourrières de France, dans l’indifférence quasi générale, par des vétérinaires sans aucun état d’âme. Pour ces pauvres animaux, pas de Noël, pas un seul regard de pitié. Quel être humain innocent accepterait d’être parqué dans une « chambre à euthanasier » dans l’attente d’une injuste condamnation à mort ? Honte à l’espèce humaine (qui se dit supérieure mais souvent sans cœur face à de faibles victimes sans voix et sans défense) de leur infliger ce triste sort, tout simplement parce qu’ils ont eu le malheur d’être nés sur cette terre. L’euthanasie ne devrait être qu’exceptionnelle (animaux gravement malades ou dangereux) Pour se donner bonne conscience, les « partisans de l’euthanasie » trouvent toujours de bonnes raisons pour la justifier. Mais l’euthanasie, pratiquée sur un animal en bonne santé et non dangereux, n’est pas une simple piqûre de vaccination, c’est un acte moralement inacceptable, voire criminel, qu’on le veuille ou non. Avons-nous oublié que le chien, par exemple, est le meilleur ami de l’homme, le plus fidèle. Ce n’est pas un objet, ni un déchet, c’est un être vivant, sensible et qui fait confiance à l’être humain. Arrêtons de le trahir. L’euthanasie abusive ne doit pas rester un tabou et être banalisée comme elle l’est aujourd’hui. Chaque année, ce sont des milliers de chiens et de chats qui sont euthanasiés dans toutes les fourrières et cela est indigne d’un pays qui se dit « civilisé ». En conséquence, il apparaît urgent que tous les amis des animaux, les vétérinaires et les parlementaires au cœur sensible se préoccupent sérieusement de cette situation (qui n’a que trop duré), se mobilisent efficacement pour revoir cette loi sur l’euthanasie de nos animaux de compagnie, pratiquée d’une manière massive et abusive. Trop de nos amies les bêtes en sont victimes et n’ont pas de voix pour se faire entendre. Ne pas réagir, laisser faire, c’est être complice, d’une certaine façon, de cet acte criminel. Pour terminer, j’adresse tous mes meilleurs vœux à tous et je souhaiterais très vivement que l’année 2008 soit l’année des grandes avancées pour l’amélioration de la cause animale et que la législation progresse efficacement et plus rapidement en leur faveur. À ce sujet, rappelons cette magnifique citation de Gandhi : « On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la manière dont celle-ci traite ses animaux ».
source: site eu*****ts.com