Voici des infos sur les fleurs de bach. Ca se commande dans certaines pharmacies. N'hésitez pas à me recontacter pour plus de renseignements.
Situations et comportements fréquentsCertaines situations et certains comportements sont très caractéristiques des animaux de compagnie, avec des particularités propres à chaque espèce : il est fréquent de voir des chats ou des chiens abandonnés lors des départs en vacances. D’autre part l’animal, comparé à l’être humain, est plus en prise avec des « émotions de base » très tranchées comme la colère ou la peur.
Faisons un tour d’horizon des problèmes les plus fréquemment rencontrés.
l’animal abandonné : « Star of Bethlehem » ou « remède d’urgence » contre le choc, « Chicory » pour lui éviter de devenir excessivement dépendant de ses nouveaux maîtres, Mimulus pour au contraire qu’il n’ait pas peur d’eux.
l’animal agressif : « Holly », indiqué également lorsqu’un nouvel animal ou un enfant arrive à la maison, ce qui implique un partage de territoire ou d’affection. Cet élixir désamorce en effet toutes les émotions violentes, non seulement la haine mais aussi la jalousie. On ne pourra pas supprimer la relation dominant/dominé à l’intérieur d’une espèce.
l’animal trop dépendant : Chicory.
l’animal et les parasites : « Crab Apple » l’aidera à faire peau ou poil neufs, mais une alimentation de bonne qualité est un facteur d’équilibre incontournable à ce niveau, ainsi que le recours au vétérinaire et l’apport de compléments alimentaires adaptés.
L’animal transplanté ou confié provisoirement à d’autres personnes : « Walnut » pour s’adapter au nouvel environnement, « Mimulus » contre la peur, « Star of Bethlehem » contre le choc.
Les chocs ou accidents divers seront du ressort du « remède d’urgence », composé de cinq fleurs qui fait cesser l’état de choc et aide au rétablissement, ce qui ne dispense évidemment pas des soins vétérinaires. Ce remède est également indiqué à chaque fois qu’un problème de santé surgit brutalement. Il est toujours intéressant d’essayer le remède d’urgence lorsque l’on ne sait pas quoi faire. On y trouvera fréquemment au moins une amélioration. En attendant la visite chez le vétérinaire, le chat qui se gratte l’oreille frénétiquement réagira souvent favorablement à quelques gouttes étalées derrière le pavillon et, s’il est de bonne composition, sur le pavillon et un peu à l’intérieur, mais attention : pas dans le conduit auditif.
La relation Homme - Animal : quand c’est le maître qui doit se soignerCHICORY : l’amour destructeur Deux problèmes diamétralement opposés se rencontrent fréquemment dans le comportement de l’homme vis-à-vis de l’animal : le maître peut être excessivement possessif, ne laissant pas l’animal vivre sa vie, ou être au contraire excessivement préoccupé du bien-être de celui-ci. On retrouve le premier comportement chez les parents qui manifestent vis-à-vis de l’enfant un amour apparemment débordant, mais en fait très égoïste et captateur (« après tout ce que j’ai fait pour toi... ») : c’est le profil « Chicory », dont l’amour béant est un puits sans fond jamais comblé et très destructeur. La prise de cet élixir aidera le maître à accepter, tout simplement, que l’animal... n’est pas un être humain. Il a un fonctionnement et des besoins spécifiques à chaque espèce et qui doivent être impérativement connus et reconnus. Il n’est pas la simple projection des attentes et désirs de son maître.
RED CHESTNUT : la mère poule A l’inverse, la « mère poule » s’inquiète et s’auto détruit à la moindre anicroche, le plus petit événement prenant des proportions inquiétantes : et s’il était gravement malade ? C’est alors « Red Chestnut » qui est indiqué.
Excès ou manque d’autorité : VINE ET CENTAURY Le maître de type « Centaury » ne sait pas dire « non » ou « stop », il se laisse déborder, exploiter : c’est l’animal qui commande le maître, on n’arrive pas à lui fixer de limites. Au contraire, le maître de type « Vine » est excessivement autoritaire, le verbe haut, tout le monde doit lui obéir, constamment, en toutes choses.
L’animal comme révélateur Tous ces problèmes vécus par l’être humain dans son rapport avec l’animal de compagnie seront fréquemment l’expression de problèmes plus globaux. L’animal sera alors le révélateur d’une tendance pathologique chez le maître, à moins qu’il ne se produise une inversion entre vie publique et vie privée, ce qui est très courant également. On trouve par exemple le maître qui souffre d’un excès d’affirmation à l’extérieur, et qui compense ce déséquilibre habituel par un comportement exactement inverse à la maison où il devient le « domestique » de son animal favori.
Lorsque les problèmes émotionnels du maître sont suffisamment aigus et prolongés, l’animal lui-même pourra en être affecté profondément dans sa vie émotionnelle, jusqu’à vivre des types de déséquilibres normalement réservés à l’humain.
« Tel chien, tel maître » ... Ou l’animal comme support de névrose Ce proverbe populaire se vérifie fréquemment, et pas seulement chez le chien. L’animal livré à lui-même a plutôt des émotions « utiles » : il répond à des besoins vitaux, ne se met pas en conflit avec lui-même (pas de névrose), ne pousse pas le conflit avec autrui au-delà de la stricte nécessité (pas de tendance caractérielle), ne réfléchit pas sur la comète... L’animal sauvage a des émotions, mais elles sont simples, en relation directe avec des situations fondamentales : amitié, faim, agression, reproduction... Beaucoup de complications humaines lui sont donc épargnées. La domestication réintroduit le cas échéant ces complications, par un phénomène de projection que l’on peut souvent constater de façon frappante, en positif comme en négatif : le maître calme qui a un berger allemand placide, le maître agressif qui a un mini chien prêt à manger tout le monde sont des exemples certes caricaturaux mais que nous avons tous eu l’occasion de rencontrer. Il ne faut certes pas tomber dans une psychologisation outrancière de la relation homme-animal : celui-ci a aussi un caractère inné, mais indéniablement les phénomènes de projection existent, les deux facteurs se conjuguant dans des proportions variables.
L’animal thérapeute Heureusement l’animal ne pose pas que des problèmes, et ne fait pas qu’intégrer les déséquilibres de l’humain de service. Lorsque tout se passe au moins à peu près bien, il garde son équilibre et se révèle alors thérapeute hors pair, doté de précieuses qualités : amour inconditionnel, innocence, et surtout une infinie capacité à vivre l’instant présent. Qualité irremplaçable à notre époque hyper-cérébralisée ! Remède fiable à la solitude, au manque d’affection, aux excès pathologiques de réflexion, aux stress de toutes sortes, l’animal domestique symbolise et rétablit concrètement ce rapport avec la nature que nous perdons trop souvent. Contre l’anxiété, le chat est un « remède » à l’efficacité prouvée. Il interviendra aussi très favorablement dans des symptômes tels que les colites et dans diverses sortes de douleurs, et ira souvent spontanément se lover sur la personne et la zone malades. Pour les hyperactifs, rien de tel qu’un chat pour apprendre à ne rien faire. Le chien, avec son comportement en forme d’éclat de rire, est un auxiliaire incomparable pour réapprendre à sortir, voir du monde, aller spontanément vers l’autre. Il aide l’introverti à sortir de sa coquille et à nouer des contacts. Le cheval, symbole de la puissance musculaire mise au service des grands espaces, est à lui seul une école de maîtrise et de dépassement de soi. Certes l’équitation, pour différentes raisons, n’est pas une pratique accessible à tous. Mais le simple contact régulier avec le cheval permettra aux individus aspirant à plus de plénitude d’apprendre à dominer et intégrer leurs impulsions pour en faire un tout coordonné en vue d’un but distant ou élevé. Seul bémol à cette « thérapie par l’animal » : on choisit souvent le semblable plutôt que le complémentaire. Heureusement, même ainsi, c’est déjà une puissante source d’équilibre.
Dans le rapport entre l’animal et l’homme, les fleurs de Bach amènent aux deux parties un équilibre de bon aloi, d’où puisse découler une relation fructueuse. Les potentialités de la thérapie florale sont donc nombreuses et se situent à plusieurs niveaux. De multiples possibilités n’ont pas été abordées ici, en particulier le développement de la communication avec l’animal, en nous et hors de nous. En effet, si l’on pousse la réflexion, le rapport homme/animal de compagnie repose en fin de compte sur ce principe : chaque animal nous renvoie à une partie de nous-même avec laquelle nous pouvons renouer le contact.