PARIS (AFP) — Brigitte Bardot a été reçue jeudi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy auprès de qui elle a défendu la cause des animaux, évoquant notamment l'abattage rituel et la chasse aux phoques, a-t-elle déclaré à la presse.
Avec le président, "nous avons parlé d'abattage rituel", a affirmé Mme Bardot, qui a également demandé au président de la République "qu'on prenne plus en compte la condition animale en France (...) Les animaux sont des objets qu'on prend en otage, qu'on sacrifie, qu'on massacre", a-t-elle affirmé.
Selon elle, "on va créer avec le président un bureau de sages, comme le CSA pour la télévision". Ce sera "un groupe de travail interministériel qui va travailler pour vérifier ce qui se passe pour les animaux", a-t-elle ajouté.
"J'ai eu mon plus beau cadeau d'anniversaire, puisque j'ai 73 ans demain (vendredi): c'est que la France va refuser définitivement toute importation de produits dérivés des phoques pour ne plus être complice du massacre au Canada contre lequel je me bats depuis trente ans", a-t-elle également affirmé.
A l'Elysée, on a précisé "suivre" ce dossier.
La décision d'interdire les importations de tous produits issus du phoque, notamment les fourrures, à la demande de la Fondation Brigitte Bardot, avait déjà été prise sous la présidence de Jacques Chirac, en avril dernier. La Fondation avait alors déclaré considérer cette décision comme un "cadeau du président Chirac" à l'ancienne actrice.
Brigitte Bardot était accompagnée de Ghyslaine Calmels-Bock, directeur général de la Fondation Brigitte Bardot, et d'Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux.