Voici l'histoire (vraie) de ma petite Margotte,
Tout commence le 20 mai 1996, le téléphone sonne, une voix paniquée m'annonce que Charlotte a eu ses bébés, qu'il a "bien fallu en garder un pour le lait" (véridique), mais que celui ci hurle depuis deux jours et que sa mère ne s'en occupe pas...
Je réponds acette dame que Charlotte a surement un problème, qu'elle doit l'emmener rapidement chez le véto.
Elle me rapelle le lendemain soir pour me dire qu'elle revient de chez le véto, que Charlotte a passé la nuit là bas, et qu'elle a une métrite. Elle en a profité pour lui faire une hysterectomie, et la véto lui a demandé de lui ramener le chaton pour l'euthanasier.
Etant contre la peine capital pour les félins à peine né et en pleine forme (au son de la voix dans le téléphone), je lui propose donc de m'occuper du chaton.
Rendez vous est pris le lendemain, j'arrive chez elle, et je découvre une petite boule noire toute nerveuse, et hurlant de désépoir, devant une mere aussi indifférente que s'il s'était s'agit d'une litière de la veille.
J'ai donc emballé le malheureux chaton dans un vieux pull, mis dans un panier à linge "offert par la maison", et en route pour dix minutes de hurlements dans la voiture.
Arrivée chez moi, je lui donné du lait chaud dans lequel j'avais battu un jaune d'oeuf, et sans autre ustensile qu'une seringue, je l'ai nourri, et elle ne s'est pas faite prier.
Finalement ma petite boule de poils de trois jours s'est endormie dans son vieux pull dans son panier à linge, et je l'ai emmené avec moi au magasin lui acheter un necessaire de survie.
Elle est restée endormie dans la voiture le temps de lui acheter de la bouillie biscuitée en brique pour enfant, un biberon de poupée et des lingettes pour bébés.
Sa première nuit a été très calme. Pour elle. Pas pour moi. J'ai passé la nuit a l'écouter respirer...la main posée sur son petit corps enfin calmé, tranquille.
C'est au petit jour que j'ai compris qu'un chaton avait besoin d'une mère pour lui faire faire pipi et popo. N'écoutant que mon bon coeur, je me suis emparé d'une lingette et j'ai tout doucettement frotté les parties sensibles afin qu'elle évacue son festin de la veille.
Nous avons ainsi vécue en parfaite harmonie mon chaton et moi sa maman chatte, jusqu'à son premier mois, quand la soeur de la demoiselle (qui avait un an etque j'avais en vacances) a eu la bonne idée de faire elle aussi l'expérience de la maternité, expérience qui s'est bien mieux déroulée pour elle.
Sauf une semaine avant de mettre bas, quand elle a décidé que Margotte était de trop dans cette maison, j'ai donc du pour la deuxième fois l'emmener loin de son foyer.
J'ai donc du emmener ma boule de poil de 600g et de trois semaines en week end avec moi. On s'est arrétés dans trois magasins, je l'ai posée sur la caisse des trois magasins, elle a fait pipi devant ces dames dans les trois magasins (elle en rit encore parfois, le soir...)
Bref, la semaine suivante, elle eu donc des neveux, quatre .
Après une bref discussions avec la mère des petits nous décidâmes que Margotte gouterait au lait de chatte, goût qu'elle semblât adoré dès la premiere goulée.
Sur les photos de l'époque, on ne reconnait pas Margotte de ses neveux...
Voilà le premier mois de la vie de Margotte, qui en maintenant 132 ( soit 11 ans). Elle est toujours en pleine forme, toujours aussi nerveuse, et je remercie Mme B. qui me l'a si gentiment cédé...
J'oubliais de vous dire qu'elle atéléphoné en juillet de cette même année pour prendre des nouvelles de Margotte, et savoir, si par hasard, je n'envisageait pas de la lui rendre pour qu'elle la vende à une animalerie
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